cours de santé scolaire



FICHES TECHNIQUES POUR LE DEPISTAGE ET LE SUIVI DES DIFFERENTES AFFECTIONS

1.PROBLEMES RELEVANT D'UN PROGRAMME NATIONAL

SUITES DU RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU
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OBJECTIFS DU PROGRAMME
1.diminuer l'incidence du RAA de 50% en 5 ans chez les  5-19 ans
2.diminuer l'incidence des rechutes
3.diminuer la prévalence des cardiopathies rhumatismales

STRATEGIES DU PROGRAMME
1.traitement correct des angines et des crises de RAA
2.prophylaxie secondaire (pour tout antécédent de RAA et toute valvulopathie supposée rhumatismale) afin d'éviter les rechutes

LORS DES VISITES DE DEPISTAGE :le medecin de sante scolaire ne trouve ni angine ni crise de RAA mais il doit pouvoir :
- trouver les antécédents connus de RAA
- vérifier les réponses des parents au questionnaire des 1ère et 2ème AF:hospitalisation pour rhumatisme ? injections tous les 15 ou 21 jours ?
- questionner l'élève (hospitalisation éventuelle ?)
- voir les antécédents consignés sur les dossiers,carnet de santé,...
- dépister des troubles pouvant révéler une valvulopathie rhumatismale
- vérifier l'existence d'une dyspnée d'effort signalée par les parents (questionnaire : difficulté à respirer ?) ou par l'enseignant d'EPS ( présent à la visite )
- pratiquer une auscultation cardiaque permettant de retenir l'éventualité d'un trouble de rythme ou d'un souffle organique
- assurer l'enregistrement de l'affection dépistée et l'inscription de l'élève sur les listes devant servir à la constitution du registre de suivi.
PENDANT LE SUIVI
le medecin de sante scolaire n'a à traiter,ni la crise de RAA, ni ses éventuelles séquelles cardiaques,mais il doit pouvoir:
- réunir les preuves d'un RAA passé ( consultation du dossier d'hospitalisation, récit des parents)
- prescrire une prophylaxie secondaire ( extencilline/21j) et introduire cet élève dans un système de contrôle de la régularité des injections
- pratiquer une auscultation cardiaque précise 
- demander une radiogrphie du thorax et repérer les anomalies d'une silhouette cardiaque 
- (faire) pratiquer un ECG et repérer les anomalies du tracé électrique
- conclure, à l'issue du 1er ou de ces 3 examens, à la non-organicité d'un souffle cardiaque
- au cas ou l'organicité n'est pas écartée, rédiger une lettre d'orientation pour une consultation de cardiologie (publique ou privée), l'expliquer et la remettre aux parents, en leur demandant de lui rapporter la réponse.
- si la consultation de cardiologie (avec ou sans échocardio) a conclu à une valvulopathie mitrale ou aortique, la considérer comme rhumatismale et donc, introduire cet élève dans le système de controle de la prophylaxie et l'expliquer aux parents, déclarer le cas au SEMEP.
- que la consultation de cardiologie ait conclu à une valvulopathie acquise ou une cardiopathie congénitale, expliquer aux parents la nécessité de contrôles périodiques pour s'assurer de la bonne tolérance de la cardiopathie
- repérer, lors des contrôles successifs, l'apparition ou l’aggravation de troubles fonctionnels, auscultatoires, ou électriques, évoquant une mauvaise tolérance.
- rédiger une lettre d'orientation en consultation de cardiologie, signalant ces troubles et demandant un avis sur l’opportunité d'une prise en charge en chirurgie cardiaque, l'expliquer et la remettre aux parents
- mentionner, sur le registre de suivi, les résultats de chaque visite médicale de suivi à l'UDS, de chaque consultation spécialisée, et éventuellement , d'une hospitalisation pour chirurgie cardiaque.

par ailleurs le médecin coordinateur de sante scolaire doit pouvoir :
- promouvoir l'éducation sanitaire sur l'hygiène bucco-dentaire et sur les risques des angines
- promouvoir le traitement correct des angines par les médecins de santé scolaire
- obtenir de tous les médecins de santé scolaire suspectant un RAA (lors d'une consultation) qu'ils hospitalisent le patient, sans traitement ambulatoire
- obtenir de tous les enseignants qu'ils adressent à l'UDS chaque élève reprenant la classe après hospitalisation
- obtenir des enseignants de 1°  et 2° AF (prérogatives de la DEw) qu'avant le SEMEP, la disponibilité des quantités suffisantes d'exencilline pour les prophylaxies secondaires (environ 50 flacons de 1.200.000 UI et 5 flacons de 600.000 UI, par tranche de 1000 élèves et par ans).
- exploiter les registres de suivi pour évaluer annuellement :
- la prévalence des antécédents de RAA (avec ou sans cardiopathie) et des valvulopathies supposées rhumatismales
- le suivi des souffles cardiaques organiques
- la régularité des prophylaxies secondaires
- les taux de prise en charge effective des cardiopathies.

RETARD STATURO-PONDERAL
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OBJECTIFS
- dépister tous les retards staturo-pondéraux
- assurer leur prise en charge
les enseignants auront été invités par leur DEW à mesurer la taille et le poids de leurs élèves tous les 6 mois en application de CIM n°01 du 6/4/94. pour les élèves de toutes les classes, les enseignants auront à :
- reporter l'échelle centimétrique sur un mur ou un tableau et mesurer la taille de l'élève pieds nus, jambes tendues et tête droite
- peser l'élève pieds nus, habillé légèrement
- noter date, taille et poids sur le dossier médico-scolaire

chaque enseignant adressera à l'UDS
- tout élève de 1ère AF pesant moins de 17 kg
- tout élève dont le poids n'a pas augmenté en 6 mois
- tout élève dont la taille n'a pas augmenté en 1 an.

LORS D'UNE VISITE DE DEPISTAGE, ou lors d'un contrôle à l'UDS le médecin de santé scolaire :
- reporte, sur la courbe des percentils, les poids notés sur le dossier médico-scolaire
- cherche la notion d'antécédents familiaux (parents, grand-père ou frère, de petite taille ou de faible poids)
- cherche la date du début d'un amaigrissement éventuel
- inscrit l'élève sur le registre de suivi 

LORS DU SUIVI, en présence des parents, le médecin de santé scolaire doit pouvoir :
- examiner l'enfant et questionner sa mère sur un trouble éventuel, à la recherche de l'origine du retard staturo-pondéral :
- l'origine digestive est la plus fréquente (anorexie ? diarrhées, vomissement ? diarrhée chronique ?...) 
- l'origine rénale est plus rare (troubles urinaire ? episode d'oedeme ?)mais importante à depister
- l'origine cardiaque ou respiratoire peut etre suspectée apres auscultation
- l'origine hypophysaire est très rare.
- demander les examens complementaires qu'il juge nécessaires
- établir et expliquer une ordonnance si le diagnostic est précisé et si l'affection peut etre traitée en ambulatoire
- rédiger et expliquer une lettre d'orientation en consultation spécialisée si nécessaire
- controler régulierement les résultats du traitement
- prévoir, en cas de retard persistant, la possibilité de répercussions psychologiques et l'orientation de l'élève en consultation de psychologie.

par ailleurs, le medecin coordinateur doit pouvoir :
- s'assurer que les directives de la CIM n° 01 du 6/4/94 ont été transmises de la DEW à tous les établissements scolaires
- s'assurer que chaque établissement scolaire possede son pese-personne (sinon, prévoir la contribution de l'A.P.E.)

ANEMIE
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OBJECTIFS
- poser le diagnostic étiologique des anémies dépistées cliniquement
- si possible, traiter la cause de l'anémie

LORS DES VISITES DE DEPISTAGE, en présence de l'enseignant, le médecin de santé scolaire doit être capable de :
- reconnaitre une pâleur anormale des conjonctives (paupières inférieures) et la pâleur eventuelle des plis palmaires et de la face inférieure de la langue, qui peuvent etre signe d'anémie
- noter le dépapillement de la langue, sur les bords ou completement (glossite), qui peut etre signe de carence en acide folique.
- palper les aires ganglionnaires, cervicales, axillaires et inguinales, à la recherche d'une adénopathie associée.
- mésurer le débord costal d'une éventuelle splénomégalie associée
- questionner l'élève sur ses antécédents et noter ses réponses
      - géophagie (1ère cause d'anémie dans certaines régions), ou utilisation d'ustensiles en argile, ou ingestion de craie
      - parasitose intestinale constatée (oxyuroses, ascaris) ?
      - diarrhée chronique ? régime sans gluten interrompu ?
assurer l'enregistrement des signes cliniques observés et l'inscription de l'élève sur le régistre de suivi

PENDANT LE SUIVI, à l'UDS, en présence de la mère ou du père, le médecin de sante scolaire doit être capable de :
- reprendre l'interrogatoire et réexaminer l'élève
- délivrer une ordonnance pour "FNS, HB, Hématocrite", l'expliquer et la remettre aux parents en leur demandant de faire pratiquer ces examens le plus rapidement possible et d'en apporter les résultats à l'UDS
- prendre connaissace de l'hémogramme (apporté par les parents), noter l'hématocrite sur le registre de suivi et sur le dossier
- si l'anémie et grave (HB < 7 gr, ou Hte < 23%), ou s'il y a asthénie majeure, ou adénopathie, ou splénomégalie, rédiger une lettre d'orientation pour le service de pédiatrie ou d'hématologie, l’expliquer et la remettre aux parents, en leur demandant de rapporter la réponse à l'UDS.
- s'il n'y a ni anémie grave, ni asthénie majeure, ni adénopathie, ni splénomégalie, recommencer l'interrogatoire auprès de la mère ou du père, et entrprendre un test thérapeutique:
         - en cas de géophagie persistante : expliquer à l'enfant la nocivité de cette habitude, pour le convaincre d'y mettre fin
         - en cas de parasitose : prescrire un antihelmintique
         - en cas de diarrhée chronique connue : prescrire la reprise du régime sans gluten
dans tous ces cas, prescrire du fer (ex: ferrostrane 1,5 ml = 10 mg/kg/jour) en prévenant les parents de la coloration noire des selles.
         - en cas de glossite, faire précéder cet apport en fer par 10 jours de traitement de Foldine (ex: foldine 1 cp/jour)
- si aucune des 4 causes n'est trouvée, adresser en pédiatrie ou en hématologie
- après un mois, effectuer un contrôle de l'hématocrite
       - si le déficit a été réduit de moitié, poursuivre le traitement pendant 6 mois (Hte. tous les 3 mois)
       - si la correction a été inférieure à la moitié du déficit adresser en pédiatrie ou en hématologie.

LE MEDECIN COORDINATEUR DE SANTE SCOLAIRE DOIT POUVOIR :
- préparer des séances d'éducation sanitaire ( à qui? ou?quand?) soulignant l'importance d'un apport quotidien de 10 mg de fer, par exemple en invitant des enseignants à se servir des chiffres suivants comme exercices de calcul :
100 gr de nourriture                      contiennent du fer
pain..............................................0,5 mg
lentilles,pois chiche, haricots........7 mg
olives............................................2,5 mg
pomme de terre, carottes..............0,7 mg
céleri, tomates..............................0,7 mg
abats, fois.....................................15 mg
viande...........................................3 mg
poulet............................................1 mg
fruit...............................................0,5 mg

VACCINATIONS
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le médecin de santé scolaire devra s'assurer que l'élève a reçu tous ses vaccins conformément au CALENDRIER VACCINAL ci-après (en contrôlant les dates) :



Naissance Tuberculose : BCG
Hépatite virale B (HBV 1) : 1ère injection
Poliomyélite orale
1 mois Hépatite virale B (HBV-2) : 2ème injection
Vitamine D3 : 1 ampoule orale de 200 000 UI
3 mois Diphterie-Tétanos-Coqueluche (DTC-1) : 1ère injection
Haemophilus Influenzae (HIB-1) : 1ère injection
Poliomyélite orale
4 mois Diphterie-Tétanos-Coqueluche (DTC-2) : 2ème injection
Haemophilus Influenzae (HIB-2) : 2ème injection
Poliomyélite orale
5 mois Diphterie-Tétanos-Coqueluche (DTC-3) : 3ème injection
Haemophilus Influenzae (HIB-3) : 3ème injection
Hépatite virale B (HBV-3)
Poliomyélite orale
6 mois Vitamine D3 : 1 ampoule orale de 200 000 UI
9 mois Anti-rougeoleux
18 mois Diphterie-Tétanos-Coqueluche (DTC-4) : 4ème injection
Haemophilus Influenzae (HIB-4) : 4ème injection, rappel
Poliomyélite orale
6 ans Diphterie-Tétanos Enfant (DT)
Anti-rougeoleux
Poliomyélite orale
Entre 11 et 13 ans Diphterie-Tétanos Adulte (dose d'anatoxine diphtérique plus faible)
Poliomyélite orale
Entre 16 et 18 ans Diphterie-Tétanos-Adulte (dose d'anatoxine diphtérique plus faible)
Poliomyélite orale
Tous Les 10 Ans à partir de 18 ans: Diphterie-Tétanos-Adulte (dose d'anatoxine diphtérique plus faible)



1- BCG
contrôler, sur l'avant bras des élèves de moins de 12 ans, la cicatrice due au BCG
- s'il y a une cicatrice, le vaccin a " pris"
- s'il y a pas de cicatrice, il faudra réinjecter une dose de BCG sans pratiquer de test à la tuberculine
2- DTC POLIO et 1er rappel
s'assurer que les vaccins DTC P 1, 2, 3 et 1er rappel ont été pratiqués sinon poursuivre la vaccination :
- en tenant compte des vaccins déja recus
- en respectant les délais minimum entre les vaccins suivants (les délais maximum entre les vaccins ne sont plus à prendre en compte)
3- ANTI-ROUGEOLEUX
s'assurer que le vaccin anti-rougeoleux a été pratiqué à l'age de 9 mois, si la date n'est pas mentionnée, vacciner et inscrire la date sur le carnet
4-DTC POLIO 2ème rappel
s'assurer que ce rappel a été pratiqué avant la rentrée en 1ère AF, ou que l'élève a un rendez-vous pour ce 2° rappel sinon prescrire une injection de rappel DT et 2 gouttes de vaccin POLIO oral et inscrire la date sur le carnet.

SANTE BUCCO-DENTAIRE
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La prévalence des affections bucco-dentaires dans la population scolaire (plus de 40 % des élèves présentant au moins 1 carie dentaire en 1993-94) et les risques individuels de la permanence de ces foyers infectieux ont imposé la nécessité d'un programme spécifique de santé bucco-dentaire. En attendant l'élaboration de ce programme national, chaque médecin coordinateur de santé scolaire devra réunir les chirurgiens dentistes des sous-secteurs et établir, avec eux, un plan d'action local annuel, "couvrant" les élèves de tous les établissements de chaque sous secteur. Le dépistage sera effectué, selon les moyens disponibles localement :
- de préférence par des chirurgiens-dentistes, sinon par des para-médicaux ou par des médecins de santé scolaire
- au minimum chez les élèves des classes-cibles bénéficiant du dépistage à l'UDS (1°, 2°, 1°AM et 1°AS), mais si possible chez les élèves des autres classes
- à l'UDS ou ailleurs (cabinet dentaire d'un centre de santé, local adéquat dans une école,...)
- avec l'éclairage et la petite instrumentation indispensables
- avec information des parents et des enseignants pour l'orientation vers la prise en charge
- avec une évaluation périodique

En début d'année scolaire, le médecin coordinateur de santé scolaire et les chirurgiens-dentistes des sous-secteurs évaluent le nombre et la durée des soins dentaires prévisibles. Ainsi, la prise en charge des affections bucco-dentaires des élèves de tous les établissements scolaires sera répartie sur les fauteuils dentaires des sous-secteurs.
   La direction du secteur sanitaire, le médecin coordinateur de santé scolaire et les chirurgiens-dentistes réserveront des journées nécessaires à la prise en charge de la population scolaire. Quelle que soit la modalité de la prise en charge, elle devra être évaluée.
En plus des activités de dépistage et de prise en charge, des séances d'éducation sanitaire sur l’hygiène bucco-dentaire devront être assurées.

SANTE MENTALE
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Objectifs
mettre en évidence et assurer la prise en charge d'éventuels troubles:
- du langage oral ou écrit.
- du comportement.
- des acquisitions scolaires.

ces troubles psychologiques peuvent concerner :
- des troubles du langage oral :
         * troubles du langage oral proprement dit
         * troubles d'articulation
         * troubles de la parole
- des troubles du langage écrit :
         * troubles d'acquisition de l'écriture
         * troubles d'acquisition de la lecture
- des troubles du comportement :
         * instabilité psychomotrice
         * inhibition
1.troubles du langage oral proprement dit
1.1. lors du dépistage, l'attention du médecin peut être attirée par :
- vocabulaire restreint, langage pauvre et lacunaire
- incompréhension du message transmis
- difficultés à acquérir des mots nouveaux
- transformation sémantiques
- difficultés de répétition
- difficultés d'exécution d'un ordre simple
age d'apparition: 3 ans, aussi et à défaut d'un dépistage plus précoce, effectuer ce dernier au cours de la 1ère AF.
1.2.lors du suivi
- recherche:
  déficit auditif
.................................partie manquante............

ASTHME
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objectifs
- dépister tous les cas d'asthme bronchique
- s'assurer que leur prise en charge est satisfaisante
- s'assurer de l'insertion du malade dans son lieu scolaire
lors de la visite de dépistage, en présence de l'enseignant, le médecin de sante scolaire doit être capable de :
- retrouver la notion d'un asthme déjà diagnostiqué ( noté sur dossier ou sur le questionnaire-parents des 1ère et 2ème AF, ou connue par l'élève lui-même ou par l'enseignant)
- questionner l'élève sur :
     - l'existence d'épisodes de gêne respiratoire et de respiration sifflante, survenant de préférence le nuit, parfois précédés de larmoiements, cédant spontanément ou sous l'effet du traitement
     - des antécédents, personnels ou familiaux, d'allergie respiratoire, alimentaire ou médicamenteuse (urticaire,...)
- ausculter les 2 champs pulmonaires : on ne trouve des râles sibilants que si le malade a eu une crise d'asthme récente ou lorsqu'il présente des symptômes quasi-permanents d'une affection sévère
- assurer l'enregistrement du diagnostic probable d'asthme et l'inscription de l'élève sur le registre de suivi.
pendant le suivi, en présence de la mère ou/et du père, le médecin de santé scolaire doit être capable de : 
- consulter les radiographies et résultats d'examens paracliniques apportés par les parents, et recommencer l'interogatoire avec ceux-ci, pour confirmer le diagnositic d'asthme
- classer l'asthme selon sa gravité :
     - stade 1 : < 1crise / trimestre
     - stade 2 : < 1crise / trimestre, mais  < 1 crise / mois
     - stade 3 : > 1crise / mois
     - stade 4 : crises répétées, subintrantes
- si l'élève n'est pas pris en charge, rédiger une lettre d'orientation en consultation spécialisée, pour :
     - examen et éventuelle exploration fonctionnelle respiratoire
     - précision du diagnostic et classification de l'asthme selon sa sévérité
     - institution du traitement
     - avis du spécialiste sur les contre-indications éventuelles, absolues ou relatives, à l'EPS, et les conseils concernant l'hygiène de vie et la pratique du sport
- rédiger une lettre pour l'enseignant lui demandant de placer l'élève loin du tableau, à l'abri de la poussière de craie
- convoquer régulierement l'élève pour s'assurer que le traitement et les controles en service spécialisé sont suivis correctement
- prêter une attention particuliere, tout au long du suivi, aux difficultés psychologiques, souvant importantes, chez ces malades et leurs parents; si nécessaire orienter l'élève vers un psychologue
- indiquer aux parents l'existence éventuelle d'une assosiation  d'asthmatiques dans la wilaya.

EPILEPSIE
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